L’ATS pensé pour répondre aux enjeux du secteur de l'enseignement et la formation

Le secteur de l’enseignement et de la formation fait face à une pénurie de talents. Il devient particulièrement difficile de recruter des enseignants dans les disciplines en tension (maths, sciences, langues…) et des formateurs experts dans des domaines techniques ou numériques (cybersécurité, data, etc.).

Les causes principales ? Une rémunération souvent jugée peu attractive, des conditions de travail exigeantes (classes surchargées, manque de moyens, pression administrative) et une image parfois dévalorisée du métier.

Les équipes de recrutement doivent redoubler d'efforts pour sourcer, convaincre et intégrer les bons profils. Cela passe aussi par un élargissement des viviers, un accompagnement à la pédagogie des profils techniques et une valorisation de la transmission des compétences.

Dans l’enseignement comme dans la formation continue, une grande vague de départs à la retraite est en cours. Par exemple, les départs en retraite des enseignants-chercheurs devraient augmenter de 67 % entre 2020 et 2028. En sciences, cette hausse atteindrait 119 %. (Source : Ministère de l’Education Nationale).

Les défis associés ? Anticiper les vagues de départ avec des outils de GPEC, attirer des jeunes talents avec des valeurs fortes et un parcours clair mais aussi mettre en place du mentorat pour faciliter la transmission de savoirs.

Ce renouvellement doit s’accompagner d’une modernisation des pratiques et d’un nouveau contrat psychologique avec les jeunes enseignants ou formateurs, qui ont des attentes différentes en termes de sens, de liberté pédagogique et de conditions de travail.

La digitalisation est désormais centrale dans l’enseignement supérieur, la formation pro, les CFA et même le secondaire. Les formats hybrides (blended learning, e-learning, classe inversée) bouleversent les pratiques.

Les RH doivent donc recruter des profils hybrides, à l’aise avec les outils numériques, former les équipes aux outils digitaux (LMS, outils de visio…) et intégrer de nouveaux métiers comme ingénieur pédagogique ou learning designer.

Il faut également adapter les fiches de poste et les méthodes d’évaluation pour intégrer ces compétences numériques, souvent absentes des parcours académiques classiques.